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photo Ax'L |
edo.
Auteur, compositeur, chanteur
Aux influences littéraires, musicales et astrales
Cisèle depuis quelques années un répertoire unique où chaque mot est poli, où chaque note a sa place
edo. a travaillé avec Hector Zazou (une reprise remarquée de Ronnie Bird sur L’Absence), avec Aswefall (Game We Play sur Bleed, le premier album du groupe).
Il compose pour le théâtre : J’ai Plus Pied d'Elsa Granat - prix Paris Jeunes Talents 2007 - présenté cette année en Avignon, Misérables (Cie l'Envers des Corps), Alice… (Cie 2ci-2la).
Il fait également partie des Blond and Blond…and Blond, trio de reprises hilarantes aux performances déjantées.
Le Batofar, le Baiser Salé, le Zèbre de Belleville, le Point-Virgule sont quelques-unes des salles parisiennes dans lesquelles il s’est produit.
Son premier album commencé en 2006 reste à ce jour inachevé. Son second premier album intitulé Raw sortira en octobre 2010 sur le label EnT-T (Tel Aviv). Ce même label a sorti le single Spiderman dans sa collection Allergy To Consciousness, qui réunit des artistes du monde entier et d’univers musicaux les plus divers. Le clip de Spiderman réalisé par Jil Caplan est visible sur YouTube
En compagnie de Pierre Arnoux (Chic), Stefane Goldman (Flow, Cristal, Imany, Dubphonic) et Ben Mosca (Dubphonic), edo. présente aujourd’hui sur scène un projet où le blues, le dub, le folk et l’électro se croisent, s’interpellent en un mélange aussi subtil qu'original. D’une voix tantôt feutrée tantôt rageuse, il chante ses humeurs vagabondes, un peu de nos vies au cours d’histoires insolites, évidentes, dérisoires, émouvantes
edo. (par lui-même )
Je suis né un matin d'été 1974, à la clinique
Léonard De Vinci, du XIe arrondissement de Paname. La légende
familiale veut qu'un pétard du 14 juillet ayant explosé sous la
chaise de ma mère ait précipité d'une semaine ou deux ma
naissance en ce monde (et provoqué du même coup ma sensibilité
acoustique).
À la maison, il y avait souvent, comme pour beaucoup d'enfants de ma
génération, des chansons de Ferré, Brel, Ferrat, Greame
Alright, et - surtout - Brassens. Je crois que mon goût pour la langue
française et la mélodie des mots vient de Georges, de son articulation,
de sa voix et de ses histoires fabuleuses.
Il y avait aussi des soirées sénégalaises avec plein de
gens chaleureux en boubous et djellabas qui écoutaient en boucle Bob
Marley, Burning Spear, Le Super Etoile de Dakar, Fela Kuti et d'autres. Autant
de rythmes et de sons de tambours qui ont bercé mon enfance. Je ne crois
que modérément au hasard. Aussi, lorsqu'à 15 ans un groupe
m'a proposé de remplacer un batteur parti soudainement (alors que je
ne savais pas jouer), je n'ai pas hésité une seule seconde…
Et j'ai tenu les fûts huit ans avec différents groupes.
C'est à peu près à cette époque que je me suis mis
à composer des "textes" sur la machine à écrire
de ma mère. Écrire est la plus sublime des évasions qu'il
m'ait été donné de connaître. Je suis un solitaire,
j'ai grandi dans des jeux dont le terrain était souvent ma tête,
mon frère et ma sœur sont de douze ans mes aînés.
Les chansons sont venues à force de sollicitations amicales. Il y avait
chez nous sur une armoire normande une vieille guitare à trois cordes
couverte de poussière. Elle devint ma maîtresse et c'est sur elle
que je compose encore aujourd'hui (avec des cordes neuves).
Je ne sais pas vraiment quelles sont mes influences (le blues certainement),
j'écoute aussi bien Joe Jackson que Tom Waits, Theolonius Monk que Gainsbourg,
Arthur H. que Laureen Hill. J'ai un gros faible pour l'album "Time Out
Of Mind" de Bob Dylan.
single sortie 2009 (EnT-T)
disponible en digital (itunes....)