Un album soft mais prenant (Coda), élégant
mélange aux effluves jamaïcaines (Le Monde), des compositions
lancinantes (20 Minutes), sublime qualité de son et fluidité
absolue (Reggae.fr), un dub qui se fond dans l’électro-ambient
et se fait chamanique jusqu’à prendre la forme d’une
envoûtante installation sonore (Télérama), Dubphonic
étire ses rivages sensuels sous des astres bienveillants et bien
leur en prend (Keyboards)...
Telles sont quelques unes des critiques qui ont salué la sortie
de Smoke Signals (2003), premier album de ce trio parisien après
un maxi cultissime enregistré pour le label américain
Guidance. Entièrement instrumental, ce disque fera le bonheur
des illustrateurs sonores et music supervisors, certains titres figurant
aux génériques des prestigieuses séries américaines
Six Feet Under et Dexter
Une tournée en première partie des Japonais d’Audioactive
et quelques concerts parisiens plus tard, le groupe décide de
retourner en studio pendant que leur remix d’Orozco des Autrichiens
Tosca fait le tour du monde et que plusieurs morceaux de l’album
apparaissent sur de nombreuses compilations en France et à l’étranger.
Si l’inspiration est là, Stefane Goldman (guitares), Alexis
Mauri aka Alexkid (programmation/réalisation) et Sylvain Mosca
(programmation) ne se satisfont pas du résultat et mettront trois
ans à réunir une dizaine de compositions qu’ils
jugent dignes d’être enregistrées pour un nouvel
album intitulé RELIGHT. Au cours de ce lent processus de création, quatre
morceaux vont s’imposer comme des chansons pour l’interprétation
desquelles le groupe va solliciter trois chanteuses : la Cubano-américaine
Liset Alea (entendue sur les albums 2 et 3 d’Alexkid pour F-Com),
la Brésilienne Céu (dont le nouvel album Varagosa est
sur le point de sortir en Europe), Daniella D’Ambrosio (Nouvelle
Vague et la voix d’Air France avec Aswefall) et le chanteur anglais
Mau, co-fondateur du groupe Earthling.
Si les trois membres originaux du groupe tiennent toujours la majorité
des instruments et restent les principaux compositeurs du répertoire,
ils se sont entourés de Jean-Philippe Rykiel
et Rodriguez Junior (ex Youngsters) aux pianos, Jérémie
Poirier-Quinot à la flûte, Seep - co-compositeur de deux titres - au synthétiseur
et Prince Zober aux percussions, enrichissant ainsi leur palette sonore
sans pour autant renier l’essence cinématographique de
leur musique.
BIO SMOKE SIGNALS
Pourquoi Dieu a-t-il créé le chat ?
Pour que l'homme puisse caresser le tigre
Victor Hugo
Tous les moyens sont bons pour combattre l'ennemi invisible, de plus en plus nombreux.
Trio parisien né en 1999, mais élevé dans la forêt magique où il fait pousser son inspiration, Dubphonic prend rapidement le maquis et s'installe à Chicago le temps d'enregistrer un premier maxi pour Guidance Recordings. A l'époque, déjà, le message est clair : "War No More !" retour en Europe, passage à Vienne pour prêter main forte à Richard Dorfmeister (file under Tosca), leader charismatique de la faction G-Stone, groupuscule dub à vocation expérimentale. Des archives de l'époque reste l'Orozco Dubphonic mix publié à l'origine sur l'album "Suzuki In Dub" (G-Stone Recordings 2000). Beaucoup copié, jamais collé, très compilé ce remix illustrera entre autre une scène torride du neuvième épisode de la deuxième saison de la cultissime série "Six Feet Under". la musique de Dubphonic est sexuelle d'origine tantrique.
C'est dans le train de nuit Vienne/Hambourg que Dubphonic – cellule de résistance mobile – remixe "Jah Jah Is A Guiding Star" (Jah Jah est une boussole) du vétéran Linval Thompson pour la compilation "Select Cuts From Blood & Fire Chapter 2" (Echobeach 2000). s'ensuit une période marquée par un séjour de Ben à la Betty Ford Clinic pour soigner une sévère addiction à l'écho, la disparition d'Alexis en studio pour l'enregistrement du premier album solo d'Alexkid (Bienvenida – F-Communications) et l'exil provisoire de Stéfane – tombé amoureux d'une éthiopienne - à Djibouti. mais l'appel de la forêt est irrésistible et le groupe se retrouve à gauche de la lune pour une tournée mondiale française en première partie des Japonais d'Audioactive (province) et au Batofar.
Tous les moyens sont bons pour combattre le mal… C'est ce qui réunit Stéfane Goldman (guitare, subassophone, programmation), Sylvain "ben" Mosca (guitare, mélodica à trois notes, programmation) et Alexis Mauri aka Alexkid (programmation, réverbérations à l'ancienne, production) qui décident de terminer "Smoke Signals" dans un studio discret du 10ème arrondissement de Paris (France). Lors d'une excursion à Aubervilliers, Dubphonic trouve refuge dans les locaux de Hammerbass, label défenseur d'un dub fédérateur pour tous, symbole de paix et de l'exception culturelle universelle. A l'abri des intempéries, l'idée d'une joint-venture s'impose et c'est ainsi que ces activistes excentrés signent Dubphonic au nez et à la barbe de toutes les majors.
Souci de transparence, respect de la nature, Dubphonic pratique le tri sélectif et la traçabilité à toutes les étapes de la création. Garantie sans OGM, leur musique chamanique aux vertus médicinales incontestées fait revenir l'être aimé, résout les problèmes d'argent et de confiance en soi, assure la réussite aux examens et a servi avec succès de bande sonore à de nombreuses expositions d'art contemporain.